Saga Commissaire Adamsberg, tome 4.
Policier.
Exemplaire publié en 2010,
aux éditions J'ai Lu (Policier).
346 pages.
Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, muni de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. A première vue, on pourrait croire à l'œuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
J'avais été agréablement surprise par l'écriture poétique de F. Vargas lors de ma découverte de cette auteur. J'ai donc été ravie de replonger dans sa plume.
Les chapitres sont assez courts et les pages se tournent donc très vite.
J'étais assez mitigée sur la personnalité d'Adamsberg, très atypique, mais je suis dorénavant totalement convaincue ! Il semble hors du monde actuel mais cela ne l’empêche pas d'être investi dans son métier et ses enquêtes.
Danglard est également un personnage fort puisqu'il est là pour recentrer un peu Adamsberg et pour le remettre sur les rails lorsqu'il doute.
Camille est toujours là et même si j'ai raté 2 tomes, leur relation est toujours compréhensible même si je pense qu'il me manque quelques détails... ça n'affecte en tout cas pas la lecture.
L'intrigue est très intéressante, notamment car la biologie et l'histoire se mélangent pour donner une enquête riche en détails et en rebondissements.
Le début du roman est déroutant car Adamsberg n'arrive que vers le quart du livre : on commence par découvrir les habitants de la place Edgar-Quinet, atypiques eux aussi, et le métier oublié de crieur. L'air de rien, l'auteur nous donne des détails qui seront très importants pour la suite.
Cependant, le dénouement a été une grande surprise pour moi car je ne m'attendais absolument pas au divers retournements de situation que l'on découvre au fur et à mesure des pages.
En bref, Adamsberg est fidèle à lui-même mais c'est ce tome-là qui m'a permis de l'apprécier à sa juste valeur. Les autres personnages sont également travaillés et permettent aux lecteurs de se fondre complètement dans la vie du quartier cible de l'enquête. Enquête qui est intéressante, surprenante ainsi que très recherchée.
Cette lecture fait partie de ma PAL d'automne et me permet de participer à la LC organisée par Praline,
au challenge des 170 idées d'Helran, n°117 : quelque chose de vert (la poubelle).
à la session du Club de lecture Vendredi Lecture de novembre : Femmes primées.
Du même auteur, sur le blog :
Ceux qui vont mourir te saluent
Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur – Les autres tomes de la saga
Fiche Babelio de l'auteur – Site des éditions J'ai Lu