Saga de L'assassin royal : tome 1.
Fantasy.
Version publiée en 2000,
aux éditions France Loisirs (Piment).
566 pages.
Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'égide du maître d'écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L' enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame...
J'ai toujours un peu peur de me lancer dans de la fantasy ou même du fantastique : ce n'est pas vraiment mon genre de lecture habituel, et j'ai parfois un peu de mal à rentrer dans des histoires avec des créatures imaginaires, des pouvoirs, etc.
Néanmoins, Robin Hobb a su me séduire avec son style assez simple : le langage est soutenu et le récit dense mais les notions d'imaginaire sont amenées en douceur et bien mêlée à l'action.
De plus, on apprend à découvrir le monde des Six-Duchés en même temps que Fitz, le personnage principal, ce qui permet au lecteur d'atterrir en douceur et de se sentir moins seul.
L'histoire est centrée sur un nombre limité de personnages : malgré le fait que l'on entende parler de mal de monde au fil des pages, les personnages importants sont bien travaillés et présentés au lecteur comme il se doit pour lui permettre de se retrouver.
J'ai bien sûr adorer Fitz, au départ un peu perdu dans ce nouveau monde mais qui s'affirme petit à petit jusqu'à devenir un homme à la fin de ce premier tome. J'ai également été conquis par Burrich (étonnant, n'est-ce pas?), son caractère bourru mais attachant, dur mais tout de même humain.
Ce premier tome pose bien les bases du royaume des Six-Duchés : les personnages, les enjeux et les alliances sont expliqués assez tôt et il y a une réelle intrigue pour plonger le lecteur directement dans l'action.
La fin appelle le deuxième tome et laisse quelques questions en suspens mais du côté de la mise en place du monde, tout est clair.
En bref, une découverte fantasy agréable. Je pense que c'est une bonne saga pour débuter dans ce genre littéraire : le monde est bien expliqué, les personnages sont assez peu nombreux et bien distincts, les enjeux sont clairs.
Cette lecture me permet de participer au challenge des 170 idées d'Helran, n°53 : un chien (Fouinot!!)
Pour aller plus loin : Je viens de me lancer dans une série de 13 tomes... Je ne risque pas de m'ennuyer !
Site VO de l'auteur – Site des éditions
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