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On ne devrait lire que les livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? [Franz Kafka]

Le Horla de G. de Maupassant

Classique.

Version publiée en 2006,

aux éditions Hachette (Les Classiques).

177 pages (hors dossiers scolaires).

 

Invisible, indéfinissable, malfaisante, la "chose" rôde déjà autour de lui. L'homme est pris de fièvres, d'insomnies, de cauchemars. L'eau de sa carafe disparaît, la tige d'une rose se brise sous ses yeux, les pages de son livre tournent d'elles-mêmes. Perd-il la raison ? A l'angoisse succèdent la peur et bientôt l'épouvante. Une lutte démoniaque se prépare entre l'homme et cette image maléfique de lui-même qui le dévore peu à peu et s'empare de lui. Qui est cet autre qui maintenant crie son nom, "le Horla" ? "C'est lui qui me hante ! Il est en moi, il devient mon âme ; je le tuerai !"


Le Horla et autres contes fantastiques - maupassant


Je connais Maupassant grâce aux lectures scolaires, notamment Bel-Ami, mais je n'ai jamais lu cet auteur dans son univers fantastique.

 

J'aime beaucoup le style de Maupassant, ses descriptions qui rebutent tellement certaines personnes, et sa façon d'écrire qui reflète parfaitement la société...

J'ai été assez surprise de découvrir un tout autre style, moins travaillé à mon goût dans ces nouvelles : alors bien sûr, on ne peut pas étoffer ses personnages et son intrigue dans une nouvelle comme on peut le faire dans un roman et c'est justement ce qui m'embête dans ce format.

J'avais hâte de retrouver l'ambiance de Maupassant, et cela m'a manqué.

 

Pour parler plus précisément de la nouvelle Le Horla, j'ai pu découvrir la version initiale ainsi que celle de 1887, sous forme de journal intime.

La seconde est beaucoup plus détaillée puisque le narrateur écrit ses mésaventures jour après jour tandis que la première version est sous forme de lettre, plus concise donc.

Dans l'intrigue elle-même, j'ai préféré la première version, plus courte donc plus haletante et dont la fin laisse pour moi une sensation de malaise. Tandis que la version de 1887 offre une fin plus dramatique et plus centrée sur le narrateur que sur le sujet plus profond du Horla en lui-même et de la folie en général.

 

 

Pour ce qui est des autres nouvelles de ce recueil, j'ai été gêné par les chutes de l'auteur qui sont, pour moi, pas assez abouties : il me manque à chaque fois un élément qui me permettrait de conclure des histoires que je trouve pourtant bien trouvées avec des idées originales et pleines de suspense.

 

Autres nouvelles du recueil que j'ai tout de même appréciées :

  • La main

  • L'auberge

  • La morte

 

 

En bref, un recueil qui me permet de découvrir un maître du classique dans des histoires fantastiques. Bien qu'originales et travaillées, les chutes de ces histoires ne m'ont pas tout le temps convaincues... Cependant, on découvre deux fins possibles pour Le Horla, pour que tout le monde soit contenté !

 

 

Discussions du BookClub Livraddict :

Général – Le style – Le narrateur - L'intrigue

 

 

Cette lecture me permet de participer au challenge Bookineurs en couleurs de Lyiah : PAL blanche.

challenge-bookineurs-en-couleurs

 

 

Du même auteur, sur le blog : 

 - Une vie 

 


Pour aller plus loin : L’œuvre de Maupassant 

 

 

Site sur l'auteur Site des éditions Hachette 

 

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

http://img4.hostingpics.net/pics/785118402952369640.jpg

 

 

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