On ne devrait lire que les livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? [Franz Kafka]
- Des étoiles sombres dans le ciel de N. Salmi, proposé dans un partenariat entre Livraddict et les éditions Oh! en novembre dernier. Ca parle de la 2nde Guerre Mondiale donc c'est pour moi (encore plus que c'est un récit et non un roman !) : En 2007, après le décès de sa grand-mère, Nadia Salmi découvre une photo de son grand-père en officier de la Wehrmacht. Comme environ 400 000 enfants, elle est, par sa mère, la petite-fille d’un soldat allemand. Elle tente alors d’en savoir plus sur ce grand-père transformé en fantôme par sa famille, par peur du scandale. Par honte. A partir de la correspondance laissée par sa grand-mère et jusqu’aux archives de la Wehrmacht, Nadia dénoue les non-dits de ses origines et se lance, durant quatre ans, sur les traces de ses grands-parents, à la recherche de son identité.
- Le cerlce de la croix de I. Pears : Université d'Oxford, 1663. Le professeur Grove est retrouvé mort dans son cabinet. L'autopsie est formelle : il y a des traces d'arsenic dans son foie. L'enquête conduit à l'arrestation de sa servante. Interrogée, elle est jugée, condamnée et exécutée. Que s'est-il réellement passé ce jour-là ? A ces questions quatre témoins apportent des réponses différentes et contradictoires. Le premier est Marco da Cola, médecin vénitien, qui se trouvait à Oxford au moment des faits. Son témoignage est contredit par celui de Jack Prestcott, fils d'un traître mort en exil, ainsi que par celui du Dr John Wallis, maître espion au service du pouvoir. Il faudra attendre le récit de John Wood, historien, pour entrevoir ce qui pourrait être la vérité.
- Le Pays de mon père de W. Bruhns, vu chez Nelfe et Mr K, et c'est toujours de la 2nde Guerre Mondiale (et qui ressemble aussi fortement à un témoignage) : Et voilà mon père devant le « Tribunal du peuple » nazi. Droit comme un i, flottant lamentablement dans un costume trop grand pour lui, silencieux. Je regarde fixement cet homme au visage éteint. Je ne le connais pas, il n'existe pas l'ombre d'un souvenir en moi. J'avais tout juste un an lorsque la guerre a commencé. À partir de ce moment, il n'était pour ainsi dire jamais à la maison. Mais je me reconnais en lui - ses yeux sont mes yeux, je sais que je lui ressemble. Et que sais-je de lui ? Rien. W.B.
Livr0ns-n0us et Marion F m'ont rejoint dans cette folle aventure, alors retrouvez désormais leurs propres Envies du Mercredi.