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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 09:29

Horreur.

Version publiée en 2011,

aux éditions Milady.

762 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Crickley Hall : une vieille demeure comme on n en trouve que dans les régions reculées de l'Angleterre. Vaste et sinistre, elle a même l'air un peu menaçant.
Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s'y installer avec leurs deux petites filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille.
Mais quelque chose ne va pas... Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d'étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu on l avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L'horreur qui les y attend dépasse tout ce qu ils pouvaient imaginer.
Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?

 

http://img11.hostingpics.net/pics/444162LeSecretdeCrickleyHall.png

 

Dans ma PAL depuis bien trop longtemps, j'ai décidé de le sortir suite à la vidéo de Caro pour une lecture commune : je viendrais à bout de ce pavé !

 

 

Je ne connaissais pas du tout l'auteur ni son style et je suis agréablement surprise : c'est très fluide malgré de nombreuses descriptions. Je pense qu'elles sont nécessaires pour poser l'ambiance.

Ce que j'apprécie surtout c'est qu'on est direct dans l'histoire avec les petits détails qui font frissonner.
De plus, l'auteur sait faire tourner les pages avec des fins de chapitres pleines de suspense à chaque fois.


Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé Gabe et Loren... J'ai beaucoup de mal avec Eve par contre, elle m'a gonflé tout le long du roman avec ses changements d'humeurs et d'avis.

Percy est très touchant de par son vécu et sa relation avec Crickley Hall : il se cramponne à cette maison pour ne pas oublier quelques beaux souvenirs.

Les autres personnages secondaires sont plus en retrait même si certains d'entre eux prennent de l'ampleur lors du dénouement. Cependant, j'aurais aimé qu'on en apprenne plus sur Magda, notamment qu'on s'attarde sur sa psychologie car elle semble très intéressante lors des deux chapitres qui lui sont consacrés et puis finalement, l'auteur la délaisse par la suite pour n'y revenir que brièvement dans l'épilogue.


L'histoire de la maison est très originale, touchante également car la présence d'enfants dans l'intrigue rajoute toujours une touche d'empathie au lecteur.

Même si le suspense est présent dans chaque page du roman, certains chapitres sont un cran au-dessus : ils pourraient être tirés d'un film d'horreur tellement la plume est précise et l'ambiance oppressante.

Seul petit bémol que je pourrais donner à ce livre : je suis déçue que les deux intrigues que l'on découvre au départ ne soit pas liées... A la moitié du livre, on comprend qu'une des deux est seulement là pour servir l'autre et apporter encore un peu plus de compassion pour les personnages. C'est dommage car, même s'il aurait été difficile de raccrocher les intrigues entre elles, elles étaient toutes les deux très intéressantes.

Néanmoins, je remercie l'auteur d'avoir écrit une fin digne du reste du roman et non une fin trop heureuse qui ne collerait pas du tout à ce qu'on vient de lire : l'épilogue laisse en suspens quelques mystères sur l'avenir de Crickley Hall et entrevoir que la maison n'a pas fini d’apeurer les personnes qui y rentrent.

 

 

En bref, cette lecture est un petit coup de cœur. L'écriture de James Herbert est parfaite pour instiller une ambiance glauque et malsaine et son imagination donne lieu à une intrigue parfaite pour Halloween. Il sait faire durer le suspense jusqu'au dénouement en faisant de chaque petit détail un point déterminant. Certains chapitres vous feront frissonner tandis que l'épilogue ne vous laissera pas indifférent.

 

 

 

Cette lecture est une LC organisée par CaroVerdeLivre, Qui m'aime me suive (Semaine 43) et me permet de participer au challenge Lire sous la contrainte : Nom propre d'un lieu

http://img4.hostingpics.net/pics/355682Nompropredelieu.jpg

 

et au challenge gourmand de Lecture-addict, le café (lu en octobre) : «- Percy, voulez-vous du café, ou du thé ? Lui proposa-t-elle.»

http://img15.hostingpics.net/pics/601573challengegourmand.png

 

 

 

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur

 

 

 

Site de l'auteur Site des éditions Milady

 

 

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 13:27

Drame Historique.

Version publiée en 2008,

aux éditions Pocket.

632 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...

 

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Beaucoup de lecteurs en ont fait un coup de cœur... Je n'ai pas ressenti ce que j'attends pour appeler un livre un coup de cœur mais c'est tout autre chose : ce roman est vraiment à part !

 

 

J'ai été conquise par la mise en page de ce roman : avant même de commencer l'histoire, j'ai adoré découvrir des apartés qui me font penser aux scènes écrites des films muets.

Le point de vue est également très original puisque c'est La Mort qui nous parle et elle est exactement comme je l'imaginais : blasée par son métier et très cynique par rapport à ce qu'elle voit tous les jours.

Dernier point du côté du style de l'auteur : la lecture est très facile et rapide malgré les 600 pages du livre. M. Zusak arrive à faire d'un sujet horrible et lourd un récit totalement captivant.

 

Les personnages sont très travaillés et réellement attachants. On sent l'envie de l'auteur de faire des personnages réalistes et crédibles dans une époque où les choix à faire sont parfois très difficiles mais nécessaires.

Liesel, le personnage principal après La Mort est une petite fille que l'on a envie de protéger : tout le long du roman, elle reste très naïve par rapport à la guerre et au devenir des Juifs qu'elle croise. Et je pense qu'en tant que lecteurs assidus, on peut se reconnaître en elle qui découvre que les livres peuvent nous faire partir loin de nos soucis et nous permettent de trouver un peu d'espoir dans une situation très compliquée.

J'ai également beaucoup aimé Hans, le père nourricier de Liesel, qui a gardé une part de cette naïveté enfantine. Je pense aussi à la femme du maire, à Rudy et bien sûr Max...

 

Le contexte historique est bien exploité et le point de vue allemand permet de voir une autre facette de la 2nde Guerre Mondiale : on découvre que certains Allemands remettent en question l'idéologie nazie et se questionnent sur le devenir de cette politique.

Je pense qu'en tant que Français, l'Histoire que l'on nous apprend à l'école ne montre pas le côté allemand à sa juste valeur... L'auteur remet un peu les choses en place grâce à son roman.

Ce point de vue est assez peu présent dans la littérature traitant de cette guerre, et je trouve ça dommage.

 

 

En bref, une lecture parfaite par son fond comme par sa forme ! L'histoire et l'Histoire sont exploitées de telle façon qu'on ne peut que s'attacher aux personnages et à leurs aventures. L'auteur nous offre une nouvelle une nouvelle vision des choses grâce un point de vue original et son discours cynique qui colle parfaitement.

 

 

Finalement, je crois que si... C'est un coup de cœur !

 

 

 

Cette lecture me permet de participer à la LC organisée par Nnyl,

 

au challenge des 170 idées d'Helran, n°27 : un livre (évidemment!).

http://img15.hostingpics.net/pics/258800challenge170ides.jpg

 

et au challenge gourmand de Lecture-addict, le café : « - Vous voulez une tasse de thé ou de café ? »

http://img15.hostingpics.net/pics/601573challengegourmand.png

 

 

 

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur 

 

 

 

Site de l'auteur Site des éditions Pocket 

 

 

 

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 13:37

Policier.

Version publiée en 2012,

aux éditions Pocket.

988 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Si jeune, Marianne devrait être insouciante et rêver à l'avenir, des projets plein la tête. Mais son seul rêve, c'est la liberté. Car Marianne est en prison. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incapable de maîtriser la violence qui est en elle, Marianne refuse de se soumettre, de se laisser briser par l'univers carcéral sans pitié où elle affronte la haine, les brimades, les coups, les humiliations. La tête haute, toujours. Elle s'évade parfois, grâce à la drogue qu'elle paye en nature, grâce aux romans qu'on lui laisse lire, grâce à ses souvenirs aussi. Grâce au bruit des trains, véritable invitation au voyage. Elle finit par apprendre l'amitié, la solidarité, et même... la passion. Mais sans aucun espoir de fuir cet enfer, hormis dans ses rêves les plus fous. Et puis un jour, l'inimaginable se produit. Une porte s'ouvre au parloir. Trois hommes, trois flics lui proposent un odieux marché, lui offrant une possibilité de quitter ce purgatoire. Mais en échange de sa liberté elle devra tuer pour eux. Des derniers meurtres à commettre… pour rédemption.

 

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Conquise par l'auteur avec seulement deux de ses titres, j'ai voulu découvrir le meilleur de ses romans d'après la blogosphère. Je partais donc déjà enthousiaste et en refermant le livre, je n'ai pas de mots pour décrire ce que je viens de lire...

 

On retrouve bien sûr avec plaisir le style simple, efficace et percutant de K. Giebel. Les phrases et chapitres courts permettent d'avancer très rapidement dans la lecture. On tourne les pages sans s'en rendre compte, et pour un roman de près de 1000 pages, c'est assez important et agréable !

L'ambiance est plus glauque que les deux autres romans que j'ai pu lire : le milieu carcéral est dur, on le sait mais les mots mis sur les a-priori renforcent le malaise de la violence, des pots de vins et autres arrangements plus ou moins légaux...

Petit clin d’œil à Terminus Elicius avec le thème des trains, toujours bien retranscrit.

 

Outre l'écriture agréable, ce sont les personnages qui font tout ce roman : on découvre des protagonistes à fleur de peau, détruits par la vie carcérale.

Gros coup de cœur pour Daniel, puis pour Franck les deux personnages masculins principaux qui vont donner le ton et le rythme à l'histoire en prenant Marianne sous leurs ailes.

Marianne en elle-même est aussi très attachante car on sent qu'elle vit très mal sa personnalité et ce qu'elle est devenue, pourquoi elle est en prison... Même si ce sont ses réactions qui ont fini par me faire pleurer et même si elle reste le personnage principal de ce roman, je pense que ce sont ses deux hommes qui donne cette envergure à l'histoire.

 

L'intrigue est travaillée : on met longtemps à découvrir les fameux « trois policiers » annoncés dans le synopsis et ce n'est qu'à la fin qu'on apprend réellement la « mission » de Marianne.

Cependant, la première partie du livre met en avant l'ambiance carcérale et permet au lecteur de comprendre l'état d'esprit de Marianne, ses choix et réactions.

Du coup, la deuxième moitié du livre est beaucoup plus rapide, tout s'enchaîne.

Je n'ai pas trouvé cette disposition disproportionné : malgré tout, chaque mot et chaque chapitre a sa place et le tout donne un final riche en émotions !

 

 

En bref, énorme coup de cœur puisque c'est le seul livre qui a réussi à me faire pleurer. L'ambiance carcérale est bien retranscrite, les personnages profonds et essentiels à l'histoire. Un gros pavé qui vaut la peine d'être lu : sa réputation de meilleur livre de K. Giebel est encore une fois confirmée !

 

 

 

Cette lecture me permet de participer à la LC organisée par Vepug

 

au challenge des 170 idées d'Helran, n°152 : quelque chose en rapport avec la liberté.

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Du même auteur, sur le blog :

- Terminus Elicius

- Juste une ombre

 

 

 

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur

 

 

 

Site de l'auteur Site des éditions Pocket

 

 

 

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:14

Thriller.

Version publiée en 2013,

aux éditions Pocket.

608 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.

Tu manipules ? Tu deviendras une proie.

Tu domines ? Tu deviendras une esclave.

Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour...

Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...

Tu commandes ? Apprends l'obéissance.

Tu méprises ? Apprends le respect.

Tu veux vivre ? Meurs en silence...

 

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Mon premier essai avec Karine Giebel avait été une réussite ! J'avais envie de tester sur un roman plus long et c'est un deuxième résultat positif.

 

On retrouve le style fluide et agréable de l'auteur.

Certains passages sont saccadés avec des phrases très courtes, parfois juste des mots et c'est ce qui alimente le suspense du début à la fin. De plus, les chapitres ne s'éternisent pas mais donnent envie de tourner les pages.

Certains sont mêmes centrés sur le psychopathe, comme s'il écrivait des lettres à sa victime : ces passages sont assez malsains mais tellement prenants.

 

Chloé, le personnage principal m'a un peu dérouté : très imbue d'elle-même malgré la faille que l'on découvrira au milieu du roman, elle ne se remet jamais en question. Elle m'a énervé au plus haut point tout au long du roman... Même lorsque des fois la situation la met en position de faiblesse, je n'ai pas réussi à avoir pitié puisqu'elle ne s'abaisse à aucun moment à avouer qu'elle est au fond du trou. Bref, c'est juste pas possible une telle tête à claque !

On découvre également Alex, un personnage masculin comme je les aime (ai-je besoin de dire que je suis tombée amoureuse ?), policier cassé de l'intérieur mais qui ne laisse pas tomber sa carapace...

Les personnages secondaires sont eux aussi bien travaillés et participent tous d'une façon ou d'une autre à l'intrigue.

 

L'intrigue est à couper le souffle ! Malgré un fond banal, le suspense est là du début à la fin.

Et ce que j'aime par dessus tout, même si parfois c'est assez énervant, c'est de croire que l'on a découvert le coupable et se faire berner en beauté par l'auteur : et c'est ce qu'il se passe dans ce roman.

La fin est surprenante car c'est loin d'être le happy end auquel on s'attend au deux tiers du roman : la situation se renverse complètement et le cauchemar ne fait que commencer !

 

Petite parenthèse : j'ai trouvé une légère similitude avec Robe de marié de P. Lemaître dans la façon d'opérer du psychopathe... C'est une sensation assez furtive que j'ai eu dans un passage et je ne suis pas arrivée à lâcher cette idée par la suite.

 

 

 

En bref, c'est un coup de cœur pour moi : un style facile à lire et prenant, des personnages qui font réagir le lecteur (en bien comme en mal) et une intrigue complètement folle ! Un thriller psychologique digne de ce nom qui, en plus, nous offre une fin magistrale loin de l'idée que l'on a pu s'en faire durant les 600 pages du roman.

 

 

 

Cette lecture me permet de participer au challenge des 170 idées d'Helran, n°22 : une pièce d'un vêtement (la capuche).

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et à la Lecture Commune Livraddict organisée par Vepug sur Livraddict.

 

 

 

Du même auteur, sur le blog : 

- Terminus Elicius

 

 

 

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur

 

 

Site de l'auteur Site des éditions 

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:18

Contemporaine.

Version publiée en 2010,

aux éditions Folio.

122 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Que se passerait-il Outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?

 

La reine des lectrices - Bennett

 

"Elle découvrait également que chaque livre l'entraînait vers d'autres livres, que les portes ne cessaient de s'ouvrir, quels que soient les chemins empruntés, et que les journées n'étaient pas assez longues pour lire autant qu'elle l'aurait voulu."

p.27

 

Je ne connais pas du tout l'auteur et je suis tombée par hasard sur ce roman à la médiathèque.

Le résumé est assez prometteur et laisse croire à une idée originale.

 

J'ai été surprise de découvrir un style d'écriture léger, agréable et très humoristique. Je ne pensais pas que l'auteur (britannique) aurait osé aborder un sujet sur la Reine d'Angleterre avec autant de légèreté et de bonne humeur !

C'est un court roman mais drôle et surprenant du début à la fin.

 

On découvre une Reine naturelle, spontanée et honnête avec tout le monde : ce qu'elle pense, elle le dit haut et fort et sa nouvelle passion pour la lecture ne va rien arranger...

Les personnages secondaires sont bien travaillés et ont des rôles distincts très clairs. On sait tout de suite quel personnage on va aimer et lequel on va détester !

L'auteur en profite pour parler des petits accords et autres stratagèmes des employés de la Reine : accords, trahisons, supercheries, etc.

 

J'ai vraiment adoré l'histoire : en tant que lecteurs et lectrices passionnés, je pense qu'on ne peut que comprendre ce que la Reine ressent lorsqu'elle doit refermer son livre pour aller visiter tel ou tel lieux, ou lorsqu'une personne nous parle alors que l'on est en plein passage horrible...

De plus, la chute m'a conquise : et ça, c'est quand même le grand plus d'un roman ! On ne s'y attend pas, l'auteur termine son histoire sur une touche d'humour qui résume à elle-seule tout le livre.

 

 

En bref, ce roman est une vraie bouffée d'air frais. C'est drôle, léger et tout bon lecteur se reconnaîtra dans quelques passages !

 

 

Mya, Livr0ns-n0us et Arlavor l'ont également lu.

 

 

Cette lecture me permet de participer au challenge des 170 idées d'Helran, n°59 : quelque chose qui se porte sur la tête.

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et au challenge Un mot, des titres de Calypso, mot Reine.

Challenge Un mot, des titres

 

Pour aller plus loin : Les autres romans de l'auteur

 

 

Fiche Babelio de l'auteur – Sites des éditions Folio et Denoël


 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:12

Saga John Cleaver, tome 1.

Thriller.

Version publiée en 2012,

aux éditions Pocket.

312 pages.

 

Coup-de-coeur

 

John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais conscient de son cas, et pas spécialement excité à l’idée de devenir un serial killer, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives à l’égard de ses contemporains. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?

 

je ne suis pas un serial killer

 

Mettons les choses au point directement : je suis faible ! Donc rien qu'avec le titre et la couverture, j'aurais pu faire de ce roman un coup de cœur !

Néanmoins, je l'ai quand même lu et peut donc apporter quelques arguments...

 

Je ne connais pas du tout l'auteur mais j'aime beaucoup le style qu'il a choisi pour ce thriller. Écrit à la première personne, il permet de rentrer complètement dans l'histoire et dans la tête du narrateur, John, un adolescent sociopathe fan de tueurs en séries.

Étant donné que John est assez renfermé sur lui-même, il accentue le suspense car on ne découvre l'histoire seulement par ses actions et ses réflexions.

En fait, ce livre m'a fait penser au film Paranoiak (j'ai fait un article dessus d'ailleurs) : pas du tout pour l'histoire qui est complètement différente mais plus pour l’ambiance que l'on retrouve.

 

Malgré ses difficultés à comprendre et à s'attacher à son entourage,j'ai carrément craquer pour John (mais vous savez maintenant que j'aime beaucoup les personnages un peu esseulés et tristes, bizarres aussi un peu...).

Sa famille est également touchante, notamment sa mère qui essaye de tout faire pour que son fils devienne « normal » malgré le style de vie qu'elle lui impose.

 

L'histoire en elle-même m'a scotché au roman : le début ressemble à tout bon thriller qui se respecte, puis l'auteur amène une touche de fantastique à laquelle je ne m'attendais pas et qui apporte une nouveauté dans le genre. En tout cas, c'est la première fois que je lis un thriller fantastique et j'ai beaucoup aimé ce que l'auteur en a fait !

La chute est intéressante et bien menée même si je trouve que les personnages autour de John, que ce soit sa famille, la police ou les voisins ne se posent ps beaucoup de questions... Cette histoire de boue que l'on retrouve à chaque meurtre m'aurait quand même interpellé... Mais apparemment personne ne se pose la question !

Une suite n'aurait pas forcément été nécessaire mais vu qu'elle existe, je suis curieuse de découvrir ce que Dan Wells a fait de John !

 

 

En bref, un coup de cœur pour le personnage principal, attachant malgré ses problèmes, et pour l'ambiance oppressante que l'auteur a su instiller à son roman. C'est aussi une découverte grâce au côté fantastique très bien travaillé !

 

 

Nelfe, Mam Schmoker et Dup l'ont également lu.

 

 

Cette lecture me permet de participer au challenge Bookineurs en couleurs de Lyiah : PAL blanche.

Logo-challenge-bookineurs-en-couleurs

 

et au challenge des 170 idées d'Helran, n°123 : une ombre.

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Pour aller plus loin : La suite - Les autres livres de l'auteur 

 

 

Site de l'auteur (V.O.) – Sites des éditions Pocket et Sonatine

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 14:41

 

Intégrale.

Jeunesse.

Version publiée en 2010,

aux éditions L'école des Loisirs (Médium).

608 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Comme Les Trois Mousquetaires étaient quatre, les Quatre Sœurs Verdelaine sont cinq.

Il y a les plus jeunes, celles qui, chacune, donnent son titre à une partie de ce livre : Enid, 9 ans, se dévoue à la protection des pensionnaires du grand sycomore du jardin, Blitz l'écureuil et Swift la chauve-souris, et dialogue à l'occasion avec son ami Gnome de la Chasse d'eau.

Hortense, 11 ans, passe le plus clair de son temps à lire, à tenir son journal et à se demander ce qu'elle va faire comme métier. Architecte ? Chirurgienne ?

Bettina, 14 ans, fait sa bêcheuse dans la salle de bains, se shoote aux 218 épisodes du feuilleton Cooper Lane, copine avec Denise et Béhotéguy, et enquiquine le reste du monde.

Geneviève, 16 ans, prend des cours de boxe thaïe essoufflants tandis que les autres la croient occupée à baby-sitter.

Mais il y a aussi Charlie, l'aînée, 23 ans, qui s'occupe de tout : bricoler, cuisiner ; travailler dans un labo, aimer Basile, tirer le diable par la queue et tenter d'élever ses cadettes depuis la mort des parents.

Tout ce petit monde habite la Vill'Hervé, une grande maison au bout du bout de la lande, au bord du bord de la falaise, pleine de recoins, de mystère, d'hôtes de passage et de pannes de Madame Chaudière. Il essaie de vivre (ça marche), il essaie d'aimer (bof, bof...), il essaie d'affronter les épreuves (tout est toujours à recommencer) et il essaie d'en rire (à tous les coups l'on gagne).

 

 

quatre soeurs - ferdjoukh

 

Je ne connaissais l'auteure que de nom et je la classait plutôt en auteure jeunesse, ce qui ne m'attirait pas plus que ça au départ... Finalement, le résumé de cette intégrale m'a beaucoup plu par son côté décalé, drôle mais aussi attendrissant.

 

Comme je m'y attendais, le style est axé jeunesse : c'est simple, drôle mais efficace et très agréable à lire.

Malika Ferdjoukh sait mettre une touche d'humour là où d'autres auteurs ne miseraient que sur le côté touchant et triste... Grâce à cela, elle peut se permettre d'aborder différents sujets assez durs (perte des parents, crise d'adolescence, maladie, …) tout en restant dans un récit optimiste.

 

Cette histoire touchante mais très fraîche est aussi due aux personnages tous très attachants.

Bien sûr, les quatre petites sœurs qui ont le droit à un tome chacune et que l'on apprend à connaître en détails : dans le premier tome, Bettina semble vraiment être l'adolescente hautaine qui se regarde dans le miroir et ne pense qu'à des choses futiles alors que dans son tome, elle nous apparaît beaucoup moins superficielles et son histoire d'amour est très touchante.

Au fil des tomes, on découvre aussi des personnages secondaires qui ne sont pas en reste : la grande sœur forcément, qui essaye d'assumer ses quatre sœurs du haut de ses 23 ans, mais aussi son petit ami qui a adopté et s'est fait adopté par la famille, la tante que tout le monde craint mais qui est la « mère nourricière » de la famille et puis tous les garçons qui vont se succéder en apportant chacun une petite touche en plus.

 

Malgré la légéreté du récit, l'histoire est vraiment touchante. Je pense qu'un adulte et un enfant peuvent trouver dans ce livre un bon moment de lecture, chacun pour des raisons différentes : l'adulte aimera être touché par cette petite famille si soudée tandis que l'enfant appréciera le côté loufoque de cette maison.

 

 

En bref, un gros coup de cœur pour cette bouffée de bonheur au cœur de la délirante famille Verdelaine ! A découvrir à tout âge, cette intégrale redonne le sourire à n'importe qui en aurait besoin !

 

 

Lyra et Bookwormette l'ont également lu.

 

 

Cette lecture me permet de participer :

 

- Au challenge Un mot, des titres de Calypso : « soeur»

Challenge Un mot, des titres

 

- et au challenge des 170 idées d'Helran, n°91 : quelque chose avec des ailes

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Pour aller plus loin : Au départ découverte par le livre Chaque soir à 11 heures, je compte bien le lire !

 

 

Fiche Babelio de l'auteur – Site des éditions 

 

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 14:46

Saga Charlotte et Thomas Pitt, tome 1.

Policier historique.

Version publiée en 2002,

aux éditions 10/18.

382 pages.

Coup-de-coeur

Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les codes et manières victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock. Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêtles colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides. Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie. Dans cette nouvelle série « victorienne », la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant inspecteur Thomas Pitt de Scotland Yard.

 

l'étrangleur de cater street-perry

 

Ce livre fait partie des livres à découvrir dans le Baby Challenge Livraddict Policier 2013 (auquel je me suis inscrite et dans lequel je n'avance décidément pas...). De plus, Anne Perry est une auteur assez réputée et j'avais envie de découvrir sa plume, car en plus, l'époque dans laquelle elle ancre ses histoires m'attire de plus en plus !

Bref, j'avais beaucoup d'attentes, et je n'ai pas été déçue !

 

J'ai retrouvé dans ce roman l'ambiance victorienne que j'apprécie beaucoup. Anne Perry décrit très bien ses personnages, ses décors et toutes les us et coutumes des bourgeois de cette époque : c'est très plaisant à lire.

Malgré tous ces détails, son écriture reste fluide et vraiment agréable.

 

Vous vous en douterez peut-être, j'ai adoré Charlotte : c'est exactement le genre de personnage désinvolte et naturel dans ce siècle de conventions et de règles strictes qui me fait rire et qui me plaît énormément ! (Elle me fait d'ailleurs penser à Diana dans Rebelles d'Anna Godbersen.)

Les autres personnages m'ont paru moins charismatiques même si le couple Prebble m'a semblé dès le début très bizarre !

 

L'histoire m'a également beaucoup plu : les bourgeois de Cater Street se rendent compte que peut-être l'un d'entre eux n'est pas si gentlemen que ça... Et les pauvres, ça les défrise complètement !

Le suspense est là du début à la fin puisque j'ai dû soupçonner à peu près tous les personnages masculins que l'on rencontre au fil des pages, jusqu'à finalement, découvrir le pot aux roses quelques pages avant le dénouement...

La mise en forme de l'intrigue est assez originale puisque Anne Perry prend le parti de nous présenter la famille Ellison, de nous insérer dans son quotidien alors que cette famille n'est pas réellement touché par le drame, néanmoins pas avant la dernière partie du roman... C'est très bien joué : cette idée permet d'accentuer le suspense en ancrant le lecteur dans un point de vue intérieur et non omniscient.

 

 

En bref, une très agréable lecture qui réunit pleins de bons points : l'époque victorienne, un personnage principal haut en couleurs, un suspense parfait et un point de vue original. Parfait policier historique, un coup de coeur !

 

 

Nane, Missbunny et Accrobiblio l'ont également lu.

 

 

Cette lecture me permet de participer :

 

- au Baby Challenge Livraddict Policier

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au challenge des 170 idées d'Helran, n°57 : une tête.

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Pour aller plus loin : J'ai découvert que l'auteur avait écrit d'autres romans mettant en scène Charlotte... J'ai hâte de la retrouver !

 

 

Site de l'auteur (V.O.) -  Site des éditions

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 11:02

 

Contemporaine.

Version publiée en 2013,

aux éditions J'ai Lu.

505 pages.

 

Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents "pour une fois", son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui.
En quelques semaines et autant de rencontres, c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place.

 

Les lisières - O. Adam

 

"Je n'étais pas loin de souhaiter qu'il crève. Ca pouvait sembler cher payé pour avoir le droit de baiser ma femme, de s'installer chez moi, de s'occuper de mes enfants et de les maltraiter à l'occasion, mais à mes yeux c'était le minimum."

p.444

 

 

J'ai découvert Olivier Adam avec Je vais bien, ne t'en fais pas. J'avais vu l'adaptation ciné (avec Kad Merad et Mélanie Laurent) et une copine de la fac m'avait ensuite prêté le roman. J'avais été surprise par le style poétique de l'auteur, et j'aurais aimé pouvoir le lire sur plus de pages.

C'est chose faite grâce à ce roman de 500 pages offert par Babelio dans le cadre de la Masse Critique de mai 2013.

 

J'ai donc pu retrouver le style d'Olivier Adam que je trouve particulièrement beau, même dans les moments les plus tristes ou les plus horribles de son roman.

Peu de dialogues mais beaucoup de pensées personnelles accentuent encore cette poésie et la profondeur de son récit.

De plus, grâce à quelques petits détails, l'auteur nous laisse penser que l'on lit son autobiographie et que l'on plonge au cœur de sa famille plus ou moins détruite par les années d'éloignement et de rancune qu'il peut avoir envers ses années d'enfance.

 

Les personnages ne sont pas vraiment attachants mais plutôt touchants : leurs sentiments et cette tranche de vie que nous livre l'auteur sont tellement ancrés dans notre réalité (chômage, divorce, maison de retraite, début d’Alzheimer...) que l'on ne peut que se sentir proches et presque compatir avec eux...

 

L'histoire en elle-même reste banale dans le sens où l'on entre dans la vie des gens comme tout le monde : Paul est en proie à des doutes depuis que sa femme a décidé de rompre... Seul, et obligé de s'occuper de ses parents vieillissants et souffrants, il retrouve alors ses amis d'enfance et replonge dans ses souvenirs qu'il disait avoir oublié.

C'est beau et ça fait réfléchir, on se dit parfois que l'on aurait pas fait comme lui mais finalement, on n'en sait rien...

La fin, plutôt heureuse, permet de redonner le sourire après 450 pages de nostalgie et de regrets.

 

 

En bref, une lecture coup de poing grâce à l'écriture poétique et nostalgique d'Olivier Adam mais aussi à une tranche de vie choisie émouvante et si réelle que l'on ne peut que s’approprier les pensées, les regrets et les questions de Paul, le personnage principal.

 

 

 

Merci à Babelio pour la découverte et le moment de plaisir passé avec ce roman !

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Pour aller plus loin : J'aimerais découvrir un peu plus cet auteur.

 

 

Fiche Babelio de l'auteurSite des éditions – Interview de l'auteur sur le roman

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:11

      Saga Franck Sharko et Lucie Hennebelle, tome 1

Thriller.

Version publiée en 2010,

aux éditions Pocket.

510 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle... Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Hennebelle, lieutenant de police à Lille.

Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés... Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé.

Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Hennebelle et Sharko.

Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux coéquipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante.

 

le syndrome E

 

Thilliez est un auteur que j'ai très envie de découvrir depuis mon coup de cœur avec La forêt des ombres.

Après un roman contemporain et un petit peu de fantastique, j'avais envie de replonger dans le gore et le sang qui gicle... Quoi de mieux que Thilliez ?!

 

Je retrouve avec plaisir le style agréable et fluide de l'auteur ainsi que son travail documenté et précis. Ici, on part du côté de la psychologie et des méandres du cerveau humain...

Comme d'habitude, hormis le côté thriller qui nous tient en haleine, Franck Thilliez sait nous apprendre et nous faire découvrir des sujets que l'on n'aurait peut-être pas spontanément aborder.

Bien sûr, avec moi, ça marche plus que bien étant donné que la psychologie et surtout les maladies mentales m'intéressent beaucoup dans la vie de tous les jours.

 

Du côté des personnages, je connaissais déjà Lucie Hennebelle, que j'avais apprécié lors de notre première rencontre et que j'ai encore plus aimé dans ce roman : loin de chez elle et de ses filles, elle se dévoile un peu plus et offre une personnalité complexe mais crédible.

Je découvre par contre Franck Sharko, un ex-policier de terrain torturé mais malgré tout très attendrissant ! J'ai appris à connaître un homme comme je les aime : avec une carapace qui cache des secrets que l'on ne soupçonne pas forcément mais qui ne peuvent que nous donner envie de lui faire un câlin ! =)

 

L'histoire en elle-même m'a plu, bien sûr par le côté psychologique comme je le disais mais aussi par les nombreux rebondissements et découvertes de plus en plus horribles que Franck Thilliez distille toujours avec beaucoup de suspense.

De plus, moi qui n'aime pas spécialement voyager, les excursions au Canada et en Egypte ne m'ont pas dérangé et n'ont apporté que plus de questions au fil des pages !

Le dénouement est surprenant, inattendu mais reste crédible.

Du côté plus personnel des enquêteurs, le dénouement était prévisible même si le dernier rebondissement du livre nous laisse sur notre fin et appelle la suite !

 

 

En bref, un nouveau coup de cœur pour l'auteur et son récit travaillé, plein de suspense. Il sait trouver, à chaque fois, un thème intéressant et amenant des questions dans la tête du lecteur : ce n'est pas qu'un thriller gore, c'est plus psychologique et tortueux que ça. Et bien sûr, des personnages crédibles et mystérieux qui donnent envie d'en savoir plus !

 

 

Mina, MissBunny et Mya l'ont également lu.

 

 

Du même auteur, sur le blog : 

La forêt des ombres
La chambre des morts

    L'encre et le sang 
    [Gataca]
    Puzzle

     

     

     

    Pour aller plus loin : J'ai maintenant bien envie de découvrir la suite... et surtout de découvrir plus en détails Sharko !

     

    Site de l'auteurFiche Bibliometrique de l'auteur - Site des éditions

     

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    • : On ne devrait lire que les livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? [Franz Kafka]
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