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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 09:28

 

Horreur.

Version publiée en 1998,

aux éditions J'ai Lu.

377 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Billy Halleck, bon époux, bon père, vit dans le Connecticut et exerce son métier d'avocat à New York. Boulimique, il pèse plus de cent kilos.
Un jour, il tue accidentellement en voiture une vieille gitane. Sa position de notable lui vaut de n'être condamné qu'à une peine de principe et les Gitans sont expulsés de la ville. C'est alors que Billy commence à maigrir, et de plus en plus. Il a beau se gaver, rien ne peut enrayer cette perte de poids qui risque l'amener à une issue fatale. Terrifié, il comprend alors que le chef de la tribu gitane lui a jeté un sort...

 

la-peau-sur-les-os

 

"Car si nous n'avions pas quelqu'un à éjecter de nos villes de temps à autres, comment pourrions-nous être certains que nous y sommes vraiment chez nous ?"

p.339

 

Vous devez maintenant le savoir : Stephen King est mon auteur chouchou, le tout premier puisque j'ai commencé à lire ses romans dès le collège.

J'ai rarement été déçue par lui et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer !

 

Comme d'habitude, un style qui me plaît : simple, sobre mais qui n'omet aucun détail. Stephen King sait écrire des histoires qui vous font frissonner et qui, même fantastiques, savent s'ancrer dans la réalité de tous les jours grâce à des personnages crédibles et très travaillés.

C'est bien sûr le cas ici, avec un personnage principal typique des USA et une famille lambda dans un quartier résidentiel que l'on connaît tous dès le moment où l'on regarde des séries américaines.

Je soulignerais aussi que ce roman est assez court pour l'auteur (même pas 400 pages) mais que le suspense et l'horreur est au rendez-vous comme dans ses plus gros romans... C'est d'ailleurs très sympa de pouvoir lire un King aussi vite car même si j'aime beaucoup ses pavés, on a tendance à passer pas mal de temps sur ses récits : toutes les périodes de l'année ne s'y prête pas forcément !

 

Pour une des rares fois, le roman est centré sur un seul personnage principal autour duquel gravitent des personnages secondaires auxquels on ne s'attache pas beaucoup.

J'ai eu beaucoup de compassion pour Billy Halleck, le fameux personnage principal car son histoire est vraiment surprenante et se voir « fondre » comme ça doit vraiment être très difficile à supporter... On compatit aussi car au fur et à mesure de sa perte de poids, les gens de son entourage l'abandonnent et le fuient comme s'il devenait dangereux. On vit avec lui le regard des autres, la peur qu'il inspire, …

Ginelli m'a beaucoup touché également : c'est l'exemple type de l'homme dur et froid en affaires mais qui, pour un ami, est capable de tout...

Par contre, les autres personnages m'ont vraiment énervés : ils voient leur mari/collègue/ami dépérir mais tout ce qu'ils trouvent à faire, c'est le prendre pour un fou ! À aucun moment, ils ne semblent s'apitoyer sur le sort de Billy...

 

L'intrigue en elle-même est très intéressante. J'apprécie quand même King laisse le fantastique pur et dur comme dans Dreamcatcher et nous livre une histoire plus simple mais terrifiante tout de même. Ici, il exploite plus le côté superstition et je pense, en tout cas pour moi, que cette approche peut être plus efficace qu'une approche vraiment irréelle : les superstitions sont ancrées dans la culture européenne et en deviennent donc plus crédibles et réalistes.

Sans avoir vraiment frissonné, j'ai quand même eu du mal à lâcher cette histoire qui ne laisse pas de marbre.

 

 

En bref, encore un coup de cœur pour cet auteur ! S. King nous offre, à chaque fois, des histoires qui font peur avec des personnages auxquels on s'attache et que l'on aimerait sauver. J'ai beaucoup apprécié l'intrigue et le fond de l'histoire basé sur la sorcellerie.

 

 

Shanaa et Mina l'ont également lu.

 

 

Cette lecture me permet de participer au Combat d'auteurs d'Iluze : S. King vs Sire Cédric.

http://img4.hostingpics.net/pics/495378combatdauteursround7sirecc3a9dricvsstephenking.jpg

 

Du même auteur, sur le blog : 

 - Marche ou crève

- Les régulateurs (<3)

 

 

Pour aller plus loin : Beaucoup d'autres titres de mon auteur chouchou me tentent, certains sont dans ma Pal... Je les lis par petite touche mais à chaque fois j'aime vraiment beaucoup !

 

 

Site sur l'auteurSite des éditions

 

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:32

 

Contemporain.

Version publiée en 2006,

aux éditions LGF.

245 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette "prolo" y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu'elle ; ils se sont aimés comme on s'aime à seize ans.
Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.

 

bye bye blondie

 

J'ai découvert Virginie Despentes lors de mon adolescence, en découvrant d'abord l'adaptation cinématographique de Les jolies choses, un de mes films cultes. J'ai acquis Bye Bye Blondie il y a maintenant un ou deux ans et j'avais un peu peur de me lancer, de retrouver un style trash que j'avais aimé chez Lolita Pille mais détesté chez Nelly Arcan... Finalement, j'ai sauté le pas et j'ai adoré : c'est un coup de cœur !

Coup de cœur que j'ai mis quasiment deux semaines à lire vous allez me dire... En effet, j'ai dû faire une petite pause à mi-parcours, ce livre m'a totalement bouleversé, et c'est bien le seul jusqu'à présent.

 

Mais tout d'abord, parlons du style de l'auteure. Je disais que le style trash me faisait peur. En fait, pas si trash que ça, plutôt vif et rapide, sincère et parfois cru. V. Despentes nous envoie directement dans son univers, dans sa course contre la vie : son texte est fort en émotions.

Elle a su exprimer des émotions et des sentiments que j'ai déjà pu ressentir par le passé, et qui m'ont fait remonter dans le temps... J'étais dans l'histoire à fond, j'étais quasiment Gloria et c'est ça qui m'a beaucoup plu chez Virginie Despentes : ses personnages et ce qu'elle en fait est crédible même si parfois cela nous paraît extrême.

 

Comme vous avez pu le comprendre, je me suis beaucoup attachée à Gloria, surtout lorsqu'on la découvre adolescente, au bord du gouffre.

J'ai eu un peu plus de mal avec Eric, qui est un peu moins détaillé dans le flash-back. On le découvre alors qu'il est déjà connu par son émission télé, il est alors désabusé, hautain et suffisant.

 

L'histoire m'a complètement bouleversé car j'ai retrouvé quelques points communs avec ma propre vie (HP en moins bien évidemennt...).

C'est une magnifique histoire d'amour entre deux personnes qui n'arrivent pas à se trouver ni à se comprendre...

Alors, oui j'ai craqué pour une romance mais Virginie Despentes a réussi à en faire une vraie guerre des sentiments, merci à elle !

 

 

En bref, un gros coup de cœur pour cette romance hors du commun et loin d'être niaise. V. Despentes nous fait vivre toute la violence et la tristesse d'une histoire d'amour entre deux personnages différents mais faits pour être ensemble...

 

 

Nelfe l'a également lu.

 

 

Cette lecture me permet de participer à la onzième session du challenge Lire en thème de Hylyirio : Du livre à l'écran.

(Adaptation ciné de V. Despentes en 2012 avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart.)

http://img11.hostingpics.net/pics/402621Lireenthme11.png

 

Pour aller plus loin : Je compte bien découvrir la version originale de Les jolies choses ainsi que les autres romans de l'auteur, en espérant qu'elle continue à me surprendre et à me procurer les mêmes émotions que pour celui-ci.

 

Site de l'auteurSite des éditionsBande annonce de l'adaptation ciné

 

 

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 20:29

Historique.

Version publiée en 2009,

aux éditions Pocket.

309 pages.

 

Coup-de-coeur 

 

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan...

Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dés qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme...

 

le-montespan.jpg

 

J'étais dans ma période de bonté, et j'avais envie de donner des secondes chances à quelques auteurs qui m'avait déçus... Et c'est une réussite !

 

Le style vulgaire de Jean Teulé qui m'avait dérangé et finit par m'ennuyer dans Bord Cadre est un peu moins présent dans ce roman, ou en tout cas bien mieux placé et mieux employé. En effet, certains passages restent crus mais collent à l'histoire et à l'époque du Roi-Soleil, du moins par rapport à l'idée que je m'en fais c'est à dire dépravation, luxe et démesure.

Cependant, je sais qu'il est capable de réduire encore plus cette vulgarité car elle est quasiment absente de Le magasin des suicides, comme quoi, quand on fait des efforts...

 

Au niveau de l'intrigue, cette romance déchue entre deux jeunes gens est très bien racontée. On ressent toute la colère et le malheur de Louis-Henri qui ne peut rien faire contre le roi, et qui malgré lui, va voir sa femme devenir la favorite de Louis XIV sans qu'il ait son mot à dire.

Une conséquente bibliographie en fin de roman montre que l'auteur a effectué pas mal de recherches sur la vie à cette époque ainsi que les personnages importants du règne de Louis XIV. Moi qui aime beaucoup découvrir des époques et des modes de vie, j'ai été ravie.

 

Du côté des personnages, j'ai eu pitié pour Louis-Henri si décontenancé face à ce qui lui arrive ainsi que pour leur première fille Marie-Christine qui se meurt de chagrin depuis que sa mère est partie à la cour... J'ai bien sur été en colère contre Françoise alias Athénaïs qui abandonne son mari et ses enfants pour quelques heures de gloire et quelques richesses et j'ai été écœuré par la personnalité de Louis-Antoine, un des fils d'Athénaïs recueilli par Louis-Henri, qui n'a aucune reconnaissance envers lui et ne voit que par les manières de la cour. (Il y a des claques qui se perdent comme on dit par chez moi!)

Les domestiques de Louis-Henri sont aussi très attachants car très proches de leur maître déprimé.

 

En bref, une redécouverte de l'auteur avec qui j'ai passé un très bon moment au siècle de Louis XIV. Une histoire triste mais sûrement maintes fois vécue à cette époque, des personnages touchants. Un bon roman historique écrit avec humour noir et cynisme !

 

 

Pour aller plus loin : J'ai repéré pas mal d'autres œuvres de l'auteur comme Balade pour un père oublié ou, pour continuer dans l'historique, le récent Charly 9.


 

Du même auteur, sur le blog :

- Bord cadre

- Le magasin des suicides

- Fleur de tonnerre


Fiche Babelio de l'auteur - Vidéo sur Le Montespan - Site des éditions Pocket

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

 

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 07:01

Thriller.

Version publiée en 2010,

aux Editions Pocket.

366 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige...

 

la-foret-des-ombres.jpg

 

Mon premier essai avec l'auteur avait été une bonne lecture mais les personnages ne m'avait pas convaincu... Depuis, j'ai rencontré l'auteur et j'ai acheté 2 autres de ses livres. Je me suis dit qu'il fallait quand même que je lui laisse une seconde chance et j'ai bien fait car me voilà aujourd'hui avec un énorme coup de cœur !!

 

On retrouve dans ce roman le style agréable et recherché de l'auteur, avec l'impression qu'il se documente à chaque fois beaucoup sur les thèmes qu'il aborde... Qu'importe l'intrigue par la suite, ce travail est déjà un bon point pour moi !

 

Cette fois-ci, j'ai été happé par tous les personnages ! Ils sont tous très intriguants, que ce soit la famille Miller au bord de la crise ou Arthur Doffre, le richissime paraplégique aux idées et aux centres d'intérêt très étranges... Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. Tous les personnages ont un secret plus ou moins lourds qu'ils cherchent à garder coûte que coûte.

Franck Thilliez a su travaillé des personnages tous très différents avec des personnalités fortes et des histoires précises. La fin du roman nous montre que toutes ces histoires ont un point commun qu'il a réussi à nous cacher tout au long des 350 pages du livre, c'est très bien fait.

 

L'intrigue est un huit clos angoissant parfait ! Tout d'abord par le lieu : on se retrouve au beau milieu de la Forêt Noire en Allemagne, à des kilomètres de toutes civilisations seulement entourés par de hauts arbres et pièges à loups cachés sous la neige... Un cadre idyllique ! Du coup, ce décor amène une ambiance feutrée et oppressante qui rajoute un peu plus d'horreur au roman. Sans compter sur la maison en elle-même : un vieux chalet construit autour d'un chêne centenaire...

Ensuite, par le thème du roman : la thanatopraxie ainsi que des sujets d'études assez glauques... et pourtant bel et bien réels !! (Je vous évite les photos, Franck Thilliez décrit ça très bien, mais par contre si vous êtes intéressés voici un article sur Wikipédia qui explique assez bien le concept.)

L'auteur mêle également à ça une notion de la mythologie égyptienne, la pesée de l'âme... c'est encore une fois très intéressant et bien amené.

 

En bref, un coup de cœur pour ce huit-clos parfaitement travaillé aux personnages intriguants et aux thèmes tout aussi intéressants. C'est angoissant, c'est oppressant, c'est un thriller digne de ce nom !

 

 

Nelfe, Tous les livres et Calypso l'ont également lu !

 

Du même auteur :

 La chambre des morts

- Le syndrome [E]

- [Gataca]

- L'encre et le sang

- Puzzle

 

J'ai lu ce livre pour le challenge Un mot, des titres de Calypso, pour le mot « ombre ».

 Challenge Un mot, des titres

Pour aller plus loin : J'ai donc 2 autres livres qui m'attendent dans ma PAL, ainsi que pas mal d'autres dans ma wish-list... De quoi frissonner encore un bon moment !

 

Le site de l'auteur - Le site des éditions Pocket

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

 

 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 14:52

Thriller.

Version publiée en 2010,

aux éditions LGF.

314 pages.

 Coup-de-coeur

Nul est à l'abri de la folie.

Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère.

Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ?

Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir.

Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite ; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape...

 

robe-de-marie

 

Encore un auteur de thriller que je ne connaissais pas et que je me devais de découvrir !

 

Le style de Pierre Lemaitre est, dans ce roman, haletant et très rapide... un peu trop peut-être à mon goût. Les phrases sont courtes, les pensées de Sophie, l'héroïne, sont confuses et quelquefois emmêlées. Les 120 premières pages (soit 1/3 du livre quand même) restent très floues car on atterrit dans la vie de la jeune femme sans savoir qui elle est ni pourquoi elle en est arrivée là... Ce n'est qu'après ces chapitres laborieux qu'un nouveau personnage entre en scène et nous éclaire petit à petit sur multiples questions que l'on s'est posé !

Je ne sais pas si la plume de l'auteur est réellement dans cet esprit dans chacun de ses romans ou si c'est cette histoire qui imposait ce début chaotique mais j'avoue que j'ai eu un peu de mal.

Cependant, dès que l'on commence à comprendre où P. Lemaitre a voulu nous emmener, ce roman est véritablement bien écrit et entraînant, jusqu'à en devenir un coup de cœur avec le point final magistral !

 

L'intrigue, vous l'aurez compris, m'a réellement plu car elle est surprenante et très bien travaillée. Chaque détail se recoupe et l'histoire est millimétrée à la perfection. Les rebondissements sont inattendus et le dénouement est incroyable : on se fait berner jusqu'à la dernière ligne !

En effet, l'auteur a su nous mener en bateau grâce à 4 parties bien distinctes qui à chaque fois amène un retournement de situation remarquable.

La psychologie des personnages est méticuleusement soignée et l'histoire n'est pas farfelue du tout, presque dangereusement réelle ! Pas de tueurs en série dans ce roman, mais bel et bien des personnages rongés par un passé douloureux et un esprit de vengeance très développé.

 

Ces personnages qui, par la force des choses et par le style de l'auteur, restent assez lointains. Leurs vraies personnalités ne sont révélées que dans les derniers chapitres et les petits fragments qu'on nous laisse deviner ne suffisent pas à les cerner correctement... Le doute est toujours là, entre les différents personnages eux-mêmes mais aussi entre eux et le lecteur qui ne sait plus qui croire et quoi penser ! Qui est le plus fou entre Sophie et son nouveau mari Frantz ? La question n'est pas si facile...

 

 

En bref, un auteur de talent qui, malgré un début assez flou, a réussi à me faire entrer dans son intrigue et à me méfier de ses personnages à double (triple?) facette... Un thriller plutôt psychologique où les actions ne sont pas le sujet principal mais plutôt le prétexte au déroulement d'un plan malveillant !

 

 

Melisende, Luna et Calypso l'ont également lu.

 

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

Pour aller plus loin : J'ai bien envie de continuer à découvrir cet auteur, j'ai déjà noté Alex et Cadres noirs, qui m'ont été conseillés par AccroBiblio sur Facebook !

 

Cette lecture était une lecture commune Livraddict, et tant qu'à faire j'en profite pour l'inclure dans le Challenge Lire en thème #7 spécial coup de coeur (les livres à retrouver sous le sapin) !

http://img11.hostingpics.net/pics/988355Lireenthme7.jpg

 

 

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 15:27

Thriller.

Version publiée en 2009,

aux éditions Michel Lafon.

481 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Lorsque l'inspecteur Cassie Maddox est appelée sur les lieux d'un meurtre ; elle perçoit dans la voix de ses collègues une tension inhabituelle. Et pour cause : la victime lui ressemble trait pour trait, et porte des papiers au nom d'Alexandra Madison. Une identité que Cassie a inventée et dont elle s'est servie, voilà des années pour infiltrer un réseau de trafic de stupéfiants. Afin de démasquer l'assassin, les policiers de Dublin imaginent le plus dangereux des stratagèmes : prétendre qu'Alexandra a survécu a ses blessures et obliger Cassie à se faire passer pour elle. La voici qui intègre le vieux manoir qu'Alexandra partage avec quatre amis, étudiants comme elle à Trinity College. Un lien étrange les unit : ils vibrent d'un même amour pour la littérature, d'un même refus de s'encombrer de leur passé. Dans ce huis clos où le moindre faux pas lui serait fatal, enfermée dans la peau d'une autre, l'inspecteur Cassie Maddox va servir d'appât...

 

comme deux gouttes d'eau

 

Cette fois-ci, c'est N'amoureux qui a choisi ma lecture (après l'avoir plus ou moins aiguillé quand même!) et il n'a pas trop mal choisi !

 

L'intrigue est très originale et très vite amenée : une quinzaine de pages suffisent à l'auteur pour nous balancer sur la scène de crime. L'infiltration de Cassie est également très intéressante : on découvre au fur et à mesure qui était réellement la victime et dans quelle atmosphère elle vivait... Une atmosphère qui nous rappelle un huit-clos. Elle et ses 4 colocataires ne vivent que pour eux et cette demeure magnifique et imposante qu'ils tentent de rénover. Cette ambiance oppressante mais rassurante à la fois permet au lecteur d'apprivoiser ces personnages reclus dans leur propre vie et nous aide à comprendre ce mode de vie très solitaire et mal perçu par les habitants alentours.

 

Les personnages sont paradoxalement très difficiles à cerner jusqu'au bout et en même temps très attachants. L'auteur nous aide à les connaître en intégrant Cassie dans ce monde à part : on apprend avec elles les règles et les manies des personnages, leur style de vie et leur fonctionnement au sein de la maison. En effet, ces cinq personnages sont coupés du monde et ne côtoient personne que ce soit à l'université qu'ils fréquentent ou dans la ville la plus proche où tout le monde les déteste à cause d'une étrange et ancienne histoire. Pour ce qui est des enquêteurs, c'est à dire le petit ami de Cassie, Sam O'Neill et son ancien patron de la section des infiltrations Franck Makey, j'ai eu un peu de mal à les cerner, l'action étant très centrée sur Cassie et la maison. Ce sentiment est d'autant plus fort que la narration est en « je », le seul point de vue est celui de Cassie...

De plus, Tana French ajoute des éléments du passé dans la vie des 3 inspecteurs mais reste assez floue, nous n'avons droit qu'à quelques bribes d'une ancienne infiltration qui aurait mal tourné.

Cependant, j'ai réussi pour une fois à m'attacher à l'héroïne. L'auteur a su en faire une vraie personne avec des doutes, des regrets et des envies. Cassie devient en effet très impliquée dans la vie de WhiteHorn House au point d'envier les colocataires et de détester sa propre vie d'inspectrice aux affaires domestiques...

 

Le style de l'auteur m'a plu : elle a centré l'action sur Cassie, la narratrice à la première personne, sur son vécu et ses émotions. Ce choix sert vraiment le récit car on vit l'infiltration au fur et à mesure que Cassie la vit et on avance avec elles, jour après jour, dans les doutes, les espoirs et les révélations.

La plume de Tana French est simple mais efficace, elle nous emporte tout de suite dans l'action pour ne nous faire lacher qu'à la dernière page ! Ses descriptions de l'Irlande et les alentours de Dublin sont vraiment magnifiques, on s'y croirait presque entre la verdure omniprésente et les maisons victoriennes majestueuses...

 

La fin est surprenante puisque l'enquête et l'infiltration ne se termine pas tout à fait comme prévu. Elle laisse le lecteur en suspens même si l'auteur écrit une sorte d'épilogue sur le devenir des 4 colocataires et des 3 inspecteurs...

 

 

En bref, un petit coup de coeur pour ce roman qui se lit très facilement grâce à un style simple et correspondant parfaitement à l'intrigue. Ce roman est une sorte de huit clos qui fait rêver par la simplicité des relations mais qui se révèle au final un tissu de faux-semblants.

 

Chicky Poo l'a également lu.

 

Pour aller plus loin : un autre roman de cette auteure, La mort dans les bois ou Ecorces de sang selon les éditions, est dans ma wish-list. Ce livre est apparemment plus centré sur Rob, un personnage qui n'apparaît pas dans Comme deux gouttes d'eau mais appartient au passé de Cassie, c'est en effet son ex-coéquipier au temps de l'infiltration Vestale (la fameuse qui a mal fini...).

Son troisième roman, Les lieux infidèles, est quant à lui consacré au passé de l'inspecteur Mackey mais ne me tente pas vraiment.

 


 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 10:37

Trilogie du mal, tome 3.

Thriller.

Version publiée en 2005,

aux éditions Pocket.

639 pages.

 

Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel... Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Et s'il n'y avait qu'une seule personne derrière tout cela ?
Un être pas comme les autres. On commence à murmurer le pire : et s'il n'était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O'Donnel vont mener l'enquête, entrer dans la toile et faire face à l'impensable. 
Une nouvelle génération de tueur.

 

malefices

 

«La mort est surprenante, monsieur Brolin : à la cotoyer tous les jours, elle devient omniprésente et pourtant si discrète, un état doué d'originalité dont nous n'avons pas toujours la clé.»

p.46

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/224319lamedumal.png

http://img11.hostingpics.net/pics/306357intenebris.png

 

Vous devez savoir maintenant que le style de l'auteur me plaît énormément, ses détails documentés et la mise en place de ses intrigues m'intéressant beaucoup. Comme toujours, son écriture est accompagnée d'une recherche en amont : ainsi, Chattam nous instruit et nous incite à aller plus loin que ses propres lignes... C'est comme cela que j'ai pu faire connaissance avec de charmantes créatures comme l'Atrax robustus, la Phoneutria fera ou encore la Theraphosa blondi (vous n'êtes pas obligés de cliquer sur les liens hein !! Et je vous passe les vidéos Youtube...).

 

On retrouve bien sûr nos deux personnages préférés : Annabel et Joshua, plus proches que jamais, ainsi que Salhindro que l'on avait découvert en ami-coéquipier puis en informateur de Joshua dans les 2 tomes précédents... Pour ce qui est des personnages du Mal, le « protocole » de l'auteur a un peu changé : pas de faux suspect en début d'intrigue, un point de vue moins développé que précédemment pour un coupable plus humain que le bourreau de Portland ou celui du tome 2... Cependant, les scènes horribles et bien gores sont toujours là !! =)

 

Comme d'habitude, l'intrigue est très (très!) bonne, le suspense est présent du début à la fin et les rebondissement ne se font jamais attendre ! Malheureusement, j'ai été un peu déçue par une fin personnelle (par rapport aux personnages et non à l'intrigue) trop prévisible depuis le tome précédent et trop heureuse pour moi et pour ce que j'en attendais... C'est pour cela que ce roman est un coup de cœur mais restera, pour moi, bien inférieur à L'âme du mal et In tenebris.

 

En bref, un dernier tome en dessous de mes attentes et des 2 tomes précédents... Maxime Chattam reste un pro du suspense et de l'horreur mais je suis déçue par la facilité du final entre Annabel et Joshua : c'était prévisible mais j'aurais préféré un dernier rebondissement pour clore cette saga du Mal !

 

Fée-tish, Flof13 et Shanaa l'ont également lu.

 

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

J'ai lu ce livre en lecture commune sur Livraddict, organisée par Samlor. Tous les liens sont regroupés ici.

 

Pour aller plus loin : J'ai très envie de continuer ma découverte de l'auteur, notamment avec le « préquel » de cette saga La promesse des ténèbres où le héros n'est autre que le mari disparu d'Annabel !

 

Du même auteur, sur le blog :

L'âme du mal. <3

In tenebris. <3

 Carnages

 


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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 15:05

La trilogie du mal, tome 2.

Thriller.

Version publiée en 2004,

aux éditions Pocket.

599 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos...
Annabel O'Donnel, jeune détective à Brooklyn, prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, jeune spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel... Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres.

 

in tenebris

 

«Il peut être partout derrière chacun de vos pas. Et vous ne le savez pas.»

p.301

 

 

http://img11.hostingpics.net/pics/224319lamedumal.png

 

Le style est identique à L'âme du mal, l'auteur a une plume très fluide malgré le vocabulaire riche et développé qu'il utilise. J'ai été très surprise et à la fois vraiment contente de retrouver le même « mode opératoire » dans le déroulement de l'intrigue à savoir : un prologue se passant 30 ans plus tôt, un premier suspect arrêté dès les premières pages mais qui ne fait qu'ouvrir les portes d'une machination et d'une enquête bien plus horrible et longue qu'on pouvait le penser.

Et bien sûr, Maxime Chattam nous (me !) fait le plaisir de ré-utiliser Joshua Brolin (et lui rajoute un chien en plus... Que demande le peuple ?!). Cependant, Joshua ne sera qu'un personnage secondaire dans ce tome puisque le roman est centré sur une enquêtrice de New-York cette fois-ci... L'ambiance est du coup assez différente puisque l'auteur retranscrit à merveille le style de vie rapide et égocentrique des new-yorkais : l'agitation sur les trottoirs, l'indifférence des gens que l'on croisent, etc.

 

Les personnages au passé plutôt lourd sont donc également présents : Annabel, la fameuse enquêtrice dont le mari a disparu 18 mois plus tôt sans que personne ne sache réellement ce qui s'est passé, Jack (son patron en quelque sorte) très solitaire, et Joshua devenu détective privé depuis l'affaire du bourreau de Portland et plus détruit que jamais par cette enquête et la disparition de Juliette... et bien sûr, les assassins, encore plus terrifiants et dérangés que dans L'âme du mal (et pourtant... !).

Je pensais cependant que le mari disparu aurait une place plus importante dans l'histoire puisqu'il est introduit dès le début du roman et est l'élément déclencheur à la participation d'Annabel à l'enquête de ce tome... Mais Maxime Chattam ne le voit que comme un simple détail et nous évite peut-être ainsi un happy end un peu trop dégoulinant d'amour auquel on aurait pu s'attendre : j'ai envie de dire MERCI ! =)

Les tueurs, eux, ont encore une fois réussis à me faire froid dans le dos tellement l'histoire est morbide et vraiment tordue ! Et comme dans le premier tome, l'auteur nous rappelle bien que la plupart des informations sont malheureusement bien réelles (histoire de nous rassurer...).

 

Bon, vous l'aurez compris, l'histoire m'a subjuguée et comme pour L'âme du mal, le dénouement a été une claque même si cette fois-ci quelques détails m'avaient sauté aux yeux : notamment l'anagramme de Caliban et l'identité de ce fameux Caliban, le maître de toute l'histoire, qui devient évidente lorsque l'on se retrouve dans la maison de Murdoch (au milieu de nul part bien entendu...) et qu'Annabel reçoit le coup de fil de Joshua... C'est quand même la scène la plus clichée des thrillers !

L'horreur est toujours là et devient de plus en plus malsaine (je ne suis toujours pas revenue de la « déco » du sous-sol de Caliban... très sympa le papier peint!).

Le côté historique aussi : le premier tome était consacré à la religion et à la mythologie de L'Enfer de Dante tandis que ce deuxième opus est cette fois-ci axé sur La tempête de Shakespeare (d'où le Caliban est tiré) ainsi que sur la fameuse Cour des Miracles qui me fait beaucoup penser à Notre Dame de Paris... Bien sûr, tout cela est revisité à merveille par Maxime Chattam !!

Comme je l'ai déjà dit dans ma chronique du premier tome de La trilogie du mal, j'apprécie lorsque l'auteur prend le temps de se documenter sur ce qu'il écrit et que l'on sent que le roman est travaillé et réfléchi.

 

 

En bref, un deuxième coup de coeur pour Maxime Chattam et sa trilogie... Une intrigue à couper le souffle, de plus en plus effrayante et complexe au fil des pages, des personnages vrais et travaillés jusqu'au moindre détail un dénouement digne des plus horribles psychopathes... J'en redemande !! =)

 

 

Cette lecture était une lecture commune organisée par Samlor sur Livraddict. Retrouvez le lien des autres participants ici !

http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg


Pour aller plus loin : Bien sûr, je vais me jeter dans la librairie la plus proche pour acheter le troisième et dernier tome de la série Maléfices même si le résumé ne me tente pas autant que les deux premiers... Cette histoire d'araignées ne m'attire pas tellement, à voir.

Les autres titres de l'auteur ne tarderont pas à rejoindre ma bibliothèque non plus !

 

Du même auteur, sur le blog :

L'âme du mal. <3

Maléfices.

Carnages

 


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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 13:30

La trilogie du mal, tome 1.

Thriller.

Version publiée en 2003,

aux éditions Pocket (Thriller).

515 pages.

 

Coup-de-coeur

 

Le bourreau de Portland, qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper, est mort. Pourtant, le carnage continue, identique.

L'inspecteur Joshua Brolin, qui avait mis ce monstre hors d'état de nuire d'une balle dans la tête, doit aujourd'hui poursuivre son double. Cette fois, l'espoir n'est plus permis : le Mal est une grande famille et ses frères sont légion...


ame-du-mal

 

Tout d'abord, je tiens à remercier Livr0ns-n0us pour ce cadeau car vous allez voir c'est un véritable coup de coeur !

 

Je ne sais pas trop par où commencer tellement j'ai adoré ce roman. Pour preuve, je l'ai lu en 3 soirées (et moi qui m'était dit : « commence tout de suite (mi-mai) pour être sûr d'avoir lu les 500 pages pour la LC du 23 juin »... j'avais juste un mois d'avance quoi!). Bref, soyons méthodiques !

 

Déjà, les personnages sont vraiment très humains et attachants... (Et puis Josh quoi !!! C'est LE type dont je pourrai tomber raide dingue dès la première seconde s'il existait vraiment)(autant vous l'annoncer tout de suite, je vais être hystérique tout le long de cet article...).

 

L'intrigue est très travaillée : le prologue qui se passe dans les années 80 et qui a l'air de n'avoir aucun rapport avec le reste tient en haleine jusqu'au bout tandis que le suspense est présent à chaque page grâce à d'incessants rebondissements.

J'ai trouvé l'idée de Maxime Chattam de résoudre la première enquête très rapidement (3 chapitres seulement!) vraiment originale et surprenante : on se demande comment il va réussir à remplir les 450 pages restantes... mais il y arrive à merveille !

On pourrait dire que le dénouement est prévisible, cependant même si j'ai eu l'idée plusieurs fois dans la tête, l'auteur brouille les pistes aussi tôt et on finit par croire que c'est impossible.

J'ai également beaucoup aimé la toile de fond ésotérique et mythologique du serial killer : c'est très bien expliqué et très recherché.

 

Sans surprise, j'ai bien sûr adoré l'écriture fluide et passionnée de l'auteur. Il a suivi des cours de criminologie et grâce à ça il nous livre énormément de détails et d'explications sur les techniques et le jargon médico légal (je pense notamment à l'autopsie très détaillée, les machines et autres gadges performants utilisés par les experts, etc.) qui peuvent paraître assez barbares. Personnellement, j'ai trouvé ça très intéressant et très bien amené dans le récit (grâce au futur attorney « en formation »), après ce sont des choses assez scientifiques donc je ne sais pas si des personnes plus « littéraires » apprécieront autant...

 

Et pour finir, l'épilogue est juste géniallissime, angoissant à souhait ! C'est là que le titre prend tout son sens... Et une fois n'est pas coutume, je suis impatiente de lire la suite de la trilogie (In tenebris, Maléfices), non pas à cause de Josh (quoi que...) mais surtout pour ces phrases : « Un prélude à l'horreur. J'en ai formé beaucoup d'autres à travers le pays. J'ai pris tout mon temps, et je m'y suis bien appliqué. Bientôt, nous allons en entendre parler. Bientôt. » (p.514) qui sont quand même très alléchantes !!

 

Bref, un gros gros coup de coeur pressenti depuis le début car avec une préface écrite par l'auteur lui même et qui annonce qu'il a « tenté d'écrire ce roman en étant le plus près possible de la réalité. C'est sans doute cela le plus effrayant. », je ne pouvais qu'aimer ce roman humain, qui fait prendre conscience que les fous sont partout !

 

Encore un énoooorme merci à Sarah qui m'a offert ce titre !

 

Cette lecture était une lecture commune organisée par Samlor sur Livraddict. Voici quelques chroniques :

 


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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 14:04

Horreur.

Version publiée en 1996,

aux éditions Albin Michel.

388 pages. 

L'acheter pour 7.60€.

 

Coup-de-coeur

 

Fans de suspense et de surnaturel, réjouissez-vous !

Le regretté Richard Bachman est ressuscité pour signer ce nouveau sommet de la terreur.

Les Régulateurs sont lâchés. Personne ne pourra plus leur échapper...

 

les régulateurs

 

"Sauf que s'il y avait un peu plus de Dieu et un peu moins de bordel dans le monde, on verrait peut-être pas autant de choses de ce genre."

p.54

 

J'ai emprunté ce livre à la médiathèque.

 

Plus jeune, j'ai englouti tous les S. King que je trouvais... Et puis, je me suis lassée (notamment après avoir été déçue en lisant ses nouvelles). J'ai quand même jeté un oeil à la médiathèque l'autre jour, et je me suis laissée tenter par son petit résumé alléchant.

 

Fidèle à lui-même, King sait mettre en place l'univers de son roman, et le fait bien, tout en détails du quotidien ce qui ne fait qu'accroître l'horreur par la suite ! Comme d'habitude, il y a pas mal de personnages principaux, puisqu'ici, c'est une rue entière qui devient à la merci de l'imagination de l'auteur.

J'ai beaucoup aimé les intermèdes sous forme d'articles de journaux, de lettres ou de dessins, qui nous livrent quelques indices, subtilement. On comprend petit à petit, toute l'horreur qui s'abat sur les habitants de Poplar Street, sans vraiment savoir d'où tout cela vient.

King traite ici le sujet de l'autisme (sujet qui m'intéresse beaucoup) d'une manière assez différente de ce qu'on peut voir d'habitude : l'enfant n'est pas le monstre, il est seulement l'hôte du Mal... (Et puis, je pense que maintenant vous savez que les petits êtres fragiles me sont irrésistibles !)

Cependant, le seul mauvais point que je pourrais donner, c'est le style un peu brouillon de l'écriture : en ayant fait ce constat plusieurs fois, je trouve que le "côté King" est plus soigné et peut-être plus méticuleux que le "côté Bachman". 

 

Les personnages, comme toujours, sont attachants par leur côté très humain et banal. Certains sont énervants, d'autres inspirent de la pitié... On retrouve vraiment une ambiance et une vie de quartier, où les voisins se parlent sans vraiment se connaître, où les rumeurs vont bon-train !

 

La fin est comme je les aime, et en même temps comme je les déteste... =)

Comme je les aime, parce que tout n'est pas bien qui finit bien : certes, certains s'en sont sortis, mais beaucoup sont morts, la rue est en ruines, et personne ne sait ce qu'est devenu "le méchant" .

Comme je les déteste, parce que l'auteur nous laisse sur un nouveau rebondissement, antérieur à l'histoire que l'on vient de lire : les questions arrivent alors toutes en même temps, est-ce que c'était réel ou juste un rêve, était-ce un souvenir ou bien un monde parallèle ? 

Et c'est cette fin qui me fait définitivement dire que ce roman est un coup de coeur !

Ne reste plus qu'à lire Désolations (du côté King cette fois-ci), roman jumeau de celui-là, pour trouver des réponses... ou d'autres questions !

 

 

Comme j'ai emprunté ce livre à la médiathèque, je cherche à l'avoir dans ma bibliothèque personnelle... Si quelqu'un l'a et veut le troquer, je ne suis pas contre ! Laissez-moi un commentaire ou un MP.

 

 

Bref, un nouveau coup de coeur pour cet auteur, que j'ai aimé redécouvrir ! Une histoire fantastique qui s'ancre dans la réalité d'une petite rue pavillonnaire, et l'horreur commence...


 Du même auteur, sur ce blog : 

Brume (ancien blog)

Cellulaire (ancien blog)

Cujo (ancien blog)

Danse macabre (ancien blog)

Jessie (ancien blog)

La petit fille qui aimait Tom Gordon (ancien blog)

Le singe (ancien blog)

 Marche Ou Crève

Rose Madder (ancien blog)

 

 

Nelfe l'a également lu !

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